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"Je n’en peux plus. Je ne vis plus. Si ça continue, je pense mettre la clef sous la porte en hiver…" Sophie jure être bord du gouffre"
La directrice d’un centre équestre de Lorgues est accusée par One Voice, depuis début septembre, d’actes de cruauté et de maltraitance sur ses poneys.
L’association de protection animale a déposé plainte après avoir diffusé plusieurs vidéos sur ses réseaux sociaux. Elles montrent la gérante "battre violemment" une ponette dénommée Happy, fouetter Flash Back, tandis qu’il a une fillette sur son dos, ou encore un autre équidé saigner au niveau de la tempe gauche.
Happy est partie, sept autres poneys également
"Cette dernière vidéo est fausse. Ce n’est pas un poney de chez moi", dément Sophie, qui reconnaît toutefois la véracité des autres images.
Elle justifie: "Je ne bats pas mes chevaux. C’est seulement du dressage". Elle assure avoir "fessé" Happy après qu’un incident est survenu lors d’un débourrage.
La ponette serait soudainement partie au galop et aurait projeté une enfant - qui la montait - contre une barrière. "Ce cheval était dangereux. D’ailleurs, je m’en suis séparée. Elle est retournée avec sa propriétaire."
Sept autres équidés ont également quitté le centre équestre. Sophie a récemment confié les plus vieux et les plus voraces à un marchand de chevaux. Elle espère pouvoir les vendre.
"Mes licenciés sont partis. Il ne m’en reste plus que 44 aujourd’hui, alors que j’en avais 85. Je ne peux plus travailler et je n’ai plus de quoi nourrir mes poneys…"
Plus de 3.000 euros sur une cagnotte
Pour subvenir aux besoins de ses dix-neuf autres animaux, elle mise sur une cagnotte en ligne, créée il y a quinze jours sur le site leetchi.com. À ce jour, 3.015 euros ont été récoltés.
"Cela représente seulement un camion de foin, pour une durée d’un mois", compare-t-elle, affligée. "Je ne sais plus quoi faire. On m’a condamnée sans être venu me voir, ni me demander quoi que ce soit. C’est injuste."
Muriel Arnal, la présidente et fondatrice de One Voice, indique ne pas avoir de nouvelles des poursuites judiciaires. Contacté, le parquet de Draguignan n’a pas répondu à nos sollicitations.
Var Matin Anaïs Grand Publié le 20/10/2023 à 07:00, mis à jour le 19/10/2023 à 21:18